La Lettre #2 – Novembre 2021
Sommaire
-
« Le temps d'apprendre à vivre, il n'est pas trop tard ».
par Jean-Richard FREYMANN
Éditorial -
Dialogue avec Marcel Ritter autour du livre « Amour et Transfert » de Jean-Richard FREYMANN
par Jean-Richard FREYMANN, Marcel RITTER, Guillaume RIEDLIN, Cyrielle WEISGERBER
Entre divan et théories
« Le temps d'apprendre à vivre, il n'est pas trop tard ».
par Jean-Richard FREYMANN
novembre 2021
Ce texte est dédié à P. Jamet qui m’a enseigné la castration réelle.
Le chemin de la singularité est si dur que nous pouvons remercier Cyrielle Weisgerber et tous ses collègues d’offrir ce nouveau lieu d’écriture. Vive « La lettre de la FEDEPSY » !
Aujourd’hui, je profite de cette lettre pour remercier ma femme, ma famille et tous mes amis pour avoir été présents tous ces mois de ma longue maladie. J’ai été frappé par le fait que chaque analyste de notre groupe a été présent dans sa fonction.
De plus, nombre de jeunes analystes sont entrés dans nos rangs : bravo à chacun de ceux qui se sont « autorisés ». La question est là, l’écriture peut-elle rendre compte de cet acte inouï de l’autorisation ? De quoi s’agit-il ? D’un essai renouvelé de faire état de sa singularité.
Dialogue avec Marcel Ritter autour du livre « Amour et Transfert » de Jean-Richard FREYMANN
par Jean-Richard FREYMANN, Marcel RITTER, Guillaume RIEDLIN, Cyrielle WEISGERBER
novembre 2021
La présentation a eu lieu le 29 juin 2020 à la Librairie Kléber (et en Facebook live), avec la présence de Jean-Richard Freymann, Marcel Ritter, Guillaume Riedlin et Cyrielle Weisgerber
GR : Bonjour à tous, on est heureux de se retrouver aujourd’hui à la Librairie Kléber pour discuter du dernier livre de Jean-Richard Freymann, Amour et Transfert, préfacé par Marcel Ritter. Je voudrais introduire les choses en commençant par parler du rapport à la transmission parce que nous avons ici deux personnages importants, deux psychanalystes importants, de la scène strasbourgeoise et française qui nous ont transmis ce que eux-mêmes avaient vécu autour de Jacques Lacan, Moustapha Safouan, Lucien Israël et, à travers eux, Sigmund Freud. Ce rapport à l’analyse, j’aime bien utiliser ce mot, c’est l’éthique du sujet, la liberté de chacun d’être au monde. Le discours analytique a parfois souffert à certaines époques où tout était bon à dire sous couvert de psychanalyse. Mais il y des gens qui ont continué à travailler, à remettre en cause la théorie, à amener les choses du côté de la clinique et du travail permanent.
JR : Cette forme de dialogue nous permet de photographier, pour ainsi dire, ce que nous faisons depuis des années. Il y a quelque chose d’important autour de la transmission intergénérationnelle, « ça se poursuit ». « Ça », c’est la question de l’inconscient. L’idée cartésienne est de tout reprendre. On reprend tout à partir de la question : « Qu’est-ce qu’on dirait si on redémarrait ? »