Voici le texte de l'intervention d'Hervé GISIE lors de la formation APERTURA du 9 octobre sur "Bisexualité psychique et sexualités contemporaines".
L’intitulé de mon intervention d’aujourd’hui est tout à fait contemporain puisqu’il s’agit d’un hashtag. Qu’est-ce que c’est qu’un hashtag ? Un hashtag est un mot-dièse ou mot- clic qui est cliquable. Il est composé du signe typographique croisillon # appelé en anglais hash auquel sont accolés un ou plusieurs mots dénommés tags ou étiquettes. Il permet de marquer un contenu avec un mot-clé afin de partager ce contenu et d’y faire référence facilement. Il est utilisé par les internautes dans leurs publications sur les réseaux sociaux. Il permet aux autres utilisateurs d’accéder au contenu qui contient ledit mot-clé sans nécessairement être « ami » ou « follower » de la personne qui en fait usage. On le retrouve par exemple sur Instagram, mais aussi Facebook ou Twitter.
À la suite de sa croissance et de son utilisation mondiale depuis la fin des années 2000 sur internet, le mot hashtag est désormais intégré au dictionnaire anglais d’Oxford, également au Petit Larousse depuis juin 2013 et au Petit Robert depuis mai 2014.
Quelle est la définition de boudoir ? Le mot boudoir vient de bouder qui signifie se mettre à l’écart. Il définit une petite pièce dans un logement, situé généralement entre le salon et la chambre à coucher (entre l’espace où l’on parle et l’espace où se déroulent généralement les ébats sexuels). C’est un salon élégant à l’usage particulier des dames et dans lequel elles se retirent lorsqu’elles veulent être seules ou s’entretenir avec des personnes intimes. De façon péjorative, le boudoir est défini comme étant ce même lieu où s’accordent les plaisirs intimes, et où, le cas échéant, se traitent des affaires secrètes.
Le marquis de Sade (1740-1814) a contribué à développer une renommée à cette petite pièce dédiée à l’intimité des causeries féminines. Depuis le succès de La philosophie dans le boudoir (ou Les instituteurs immoraux), ce petit salon a une réputation sulfureuse combinée à celles de tous les échanges et ébats. L’ouvrage (dont le sous-titre est « Dialogues destinés à l’éducation des jeunes demoiselles ») se présente comme une série de dialogues retraçant l’éducation théorique et pratique de libertinage le plus poussé et le plus cruel d’une jeune fille de 15 ans. Une libertine, Mme de Saint Ange, veut initier Eugénie « dans les plus secrets mystères de Vénus ». Elle est aidée en cela par son frère (le chevalier de Mirvel), un ami de son frère (Dolmancé) et par son jardinier (Augustin).
Il s’agit de sept dialogues où la métaphysique, la morale, l’histoire interviennent sans cesse. Cette philosophie est la plus destructrice qui soit. Elle nie deux postulats généralement admis, l’existence de Dieu et la bonté de la nature. Le sadisme n’est donc pas seulement un comportement sexuel algolagnique, mais il étend ses forces destructrices à toute la nature, d’autant qu’on y trouve les puissances créatrices. L’homme meurtrier collabore à l’œuvre de la nature et la destruction de la victime devient le symbole de l’anéantissement des valeurs sociales et morales ainsi que la négation de Dieu1.
Disons d’emblée encore quelques mots à propos d’une des véritables obsessions de Sade et qui aura toute son importance pour la suite de mon propos : la sodomie. La sodomie est-elle sadique ? En quoi l’idée d’un forçage de la pénétration dans le corps de l’autre peut- elle intéresser les humains ? Est-ce un besoin de domination, d’humiliation, de violence, de douleur ? Tout cela en même temps sans doute mais surtout la sodomie peut concerner l’homme et la femme, elle indifférencie le sexe, uniformise. Ce serait une tentative de ravaler la différence des sexes ; l’anus est commun aux deux sexes et nous pouvons voir que cette nécessité de représenter une bisexualité revient souvent, par exemple chez l’obsessionnel et ce qui peut forger un fantasme pervers dans la névrose obsessionnelle. Chez l’obsessionnel, la question n’est pas : « Qu’est-ce qu’un homme ? », « Suis-je une femme ? », mais plutôt
« Qu’est-ce que le sexe ? », surtout dans son rapport à la pulsion de mort – le sexe et la mort étant liés. La mort signe la nécessité du sexe, la reproduction, d’où une recherche du sexe sans reproduction sur un mode détourné.
Alors qu’est-ce que nous allons trouver en cliquant sur ce hashtag boudoir ? Est-ce de la pornographie ? Rappelons que la pornographie n’est pas un produit de la modernité. C’est une vieille histoire, par contre ce qui est nouveau et qui serait à développer, c’est le porno. Privée de sa fin, « la pornographie » est devenue « le porno », la « graphie » a disparu, « l’écriture » de la pornê (la prostituée). Il ne subsiste ainsi que l’« actuel » défilé de l’image en déni d’écriture2. Non rien de tout ça, en cliquant #boudoir sur Instagram, par exemple, vous allez tomber sur un genre photographique particulier.
À quoi correspond une séance boudoir ? C’est un concept qui est très en vogue outre- Atlantique et encore peu connu par le grand public en France mais qui a toutefois pris une grande ampleur avec les réseaux sociaux. Elle reprend le caractère intime et secret du mot boudoir. C’est ce côté intime qui inspire la séance boudoir. Ces shootings s’adressent principalement aux femmes, à toutes les femmes, quel que soit leur âge, leur taille ou leur morphologie. Les photos boudoir sont des portraits de femmes dans leur intimité, mêlant féminité, douceur, sensualité, émotions etc. Ce genre de photographie n’est pas à confondre avec la pornographie « soft » ou les photos de charme qui, elles, sont plutôt destinées à une clientèle masculine. Les séances boudoir se déroulent soit en studio, soit à l’hôtel, au domicile ou parfois en extérieur dans différents lieux (jardins, vérandas, forêts, bâtiments abandonnés, champs…). Ces photos ne sont pas destinées à être publiées largement, la femme s’offrant ce type de séances avant tout pour elle-même, éventuellement pour faire un cadeau à leur mari ou conjoint(e). Pour beaucoup de femmes, cette expérience est décrite comme la recherche d’un épanouissement personnel, une manière d’accepter son corps, de se sentir belle, de s’affirmer, de se sentir mieux, d’avoir un regard différent sur elle-même et de retrouver une image satisfaisante.
Ces photos nous montrent le plus souvent des femmes porter toutes sortes de parures de lingerie fine mais aussi agrémentée d’accessoires en tout genre (bijoux, colliers, cravates, guitares, verres, gants, masques, cravaches, menottes…) et pour ce qui est des chaussures, des escarpins ou des talons aiguilles. La tendance actuelle étant d’exhiber en même temps ses tatouages et/ou ses piercings.
Nous trouvons bien souvent des photos noir-et-blanc qui introduisent d’emblée la question de l’écran, du visible et de l’invisible, mais aussi des clairs-obscurs jouant sur les ombres et les lumières ou des photos prises en low-key (une seule source de lumière, de faible intensité, au lieu de trois) qui laissent se dessiner des silhouettes où l’on peut deviner les courbes du corps.
Malgré une popularité grandissante et une certaine banalisation de la photographie boudoir, elle suscite néanmoins de vives controverses au sein même de la communauté des photographes. Pour les uns, il s’agit de se mettre au service de l’épanouissement des femmes pour leur rendre une image plus positive de leur corps et de changer leur regard qu’elles portent sur elles-mêmes. Pour les autres, il s’agit en revanche d’une forme d’exploitation déguisée du corps des femmes, de l’exploitation des failles narcissiques de certaines femmes à des fins commerciales (quand il s’agit d’un photographe professionnel où il faut payer les séances) et/ou personnelles (dans le cas, par exemple, de photographes amateurs).
Qu’en-est-il de ces deux situations ? Il y a sans doute du vrai dans les deux cas, mais cet exemple contemporain de la photographie boudoir me donne l’occasion d’aborder une clinique du narcissisme primaire et du « stade du miroir ». Et ce, ici, tant du côté de notre photographe qui se rend présent par le regard dans la scène intime féminine, que du côté de celle (ou plus rarement de celui) qui se prête à ces séances.
Le narcissisme primaire n’est pas à penser comme quelque chose de premier mais bien comme le résultat d’un mécanisme psychique qui se rapporte à l’effet structural du « stade du miroir ». Sans cesse en mouvement et en constitution, c’est l’endroit du nouage entre le nom et le corps, entre les signifiants et les pulsions. Sa clinique touche ainsi à la question de l’intrication et de la désintrication entre Éros et Thanatos et à la bisexualité freudienne3.
Je rajouterais que le narcissisme primaire se rapporte davantage au concept d’« image inconsciente du corps » de Françoise Dolto, où il s’agit d’un « miroir » concret, charnel, sensoriel, constitué de marques tangibles et donc « non-spéculaire » – nous pourrions même dire « pré-spéculaire » si la chronologie a un sens. En principe, l’advenue du registre spéculaire du « stade du miroir » achève le moment où prédomine cette image du corps archaïque, mais il se peut qu’un sujet ne puisse pas la quitter complètement. Il ne s’identifiera alors pas complètement et de manière permanente à son image dans le miroir qui pourra s’effondrer dans certaines circonstances. Cette vacillation pouvant se traduire, par exemple, dans le monde des sensations4.
À ce niveau, la position féminine est très différente de la position masculine qui se pose sur un mode plus phallique. L’aspect féminin remet sans cesse en chantier cette question du narcissisme primaire comme si quelque chose n’était pas coagulé, c’est une sorte de mise en chantier permanent, quelque chose qui serait de l’ordre d’un mobile avec différents paramètres.
Freud avait déjà repéré et différencié ces deux positions à propos de l’amour, d’une part les amours autour du narcissisme et d’autre part l’amour par étayage. Deux formes d’amour et donc deux formes différentes de transfert, pris l’un dans la quête d’une assise du narcissisme primaire, l’autre dans les effets du narcissisme secondaire.
Beaucoup de discours courants actuels qui prévalent dans notre société sont des discours qui retranchent l’instance phallique et imposent une sorte de réel nettoyé du sexe – taxée de sexisme par certain(e)s, la psychanalyse deviendrait même dangereuse pour les patient(e)s. Ces discours retranchent l’indice d’un retrait, d’une perte, d’un manque. Pourtant, la place du signifiant phallique, ce sera le signifiant qui aura la charge de rappeler que le langage a troué le réel et introduit le discontinu dans la continuité du réel5. S’il n’y a pas l’instance phallique – ce que Lacan appelait la signification phallique – entre le sujet et l’Autre, le sujet se retrouve dans le danger d’être entièrement sous la coupe de l’Autre, il risque d’être aliéné, envahi par cet Autre sans pouvoir y faire objection et de lui opposer un non. Faute de disposer de la signification phallique, le sujet risque à tout moment d’être « aspiré » par l’Autre.
D’autre part, comme nous le rappelait Jean-Richard Freymann dans son dernier ouvrage, Amour et Transfert, « les effets de groupe, les effets collectifs ou encore les effets de foule viennent s’attaquer au narcissisme primaire, sorte de mobile du côté pulsionnel et du côté du langage, par des modèles suggestifs qui peuvent provoquer des débordements. Cette zone mise en défaut, produit des transferts psychotiques qui ne renvoient pas aux transferts individuels ». Dans la psychologie de groupe, de masse et du côté du médiatique et des réseaux sociaux avec leurs algorithmes (conçus pour ne renvoyer qu’à du même et trouver confirmation à ce que l’on pense déjà), ce sont des processus qui produisent des transferts majeurs qui mettent entre parenthèses la question de l’angoisse et de la culpabilité.
Lorsqu’il n’y a plus d’« hystérisation » possible, les gens peuvent alors entrer dans des contrats pervers avec une incroyable facilité ou être soumis au pacte paranoïaque. Les questions de soumission, d’obéissance et d’emprise sont très contemporaines et suscitent de vifs débats jusque dans les tribunaux.
Contrairement à la fugacité du lien transférentiel, le contrat pervers propose, quant à lui, du solide, de l’inamovible et de l’intemporel, ce qui fait que les gens sont prêts à aller très loin dans ce lien serré à l’autre où il doit se passer exactement ce qui était prévu une fois le contrat « signé ». Quant à sa rupture, lorsqu’elle vient à se poser à un moment, les choses tournent souvent assez mal.
Pour ce qui est du pacte paranoïaque, c’est tout simplement le règne de l’arbitraire et de l’imprévisible où il n’y a plus de place pour un Autre…
Du côté de la perversion, Lucien Israël se demandait ce qu’il en est du narcissisme primaire chez le pervers ? Dans le modèle qu’il propose, le scénario pervers, c’est là aussi l’essai d’ancrer quelque chose de l’ordre du narcissisme primaire qui ne réussit pas à s’arrimer. La trace de ces difficultés tournant autour du contrat ou de l’articulation entre l’hystérique et le pervers.
Mais pour en revenir à la photographie dont il était question tout à l’heure, je me suis rappelé que Lucien Israël en avait parlé dans Le désir à l’œil, dans un chapitre intitulé : « Le regard enrobe, le regard dérobe6 ». Je voulais aujourd’hui vous en faire partager les réflexions car il y met en perspective la question du voyeur et la question du photographe.
Le désir de voir traduit quelque chose de plus archaïque que le désir, c’est-à-dire la pulsion. Il existe une pulsion scopique que Freud avait appelé la Schaulust : le désir de voir ou plus exactement le plaisir ou l’envie de voir. Le terme allemand de Lust a deux significations très intriquées l’une dans l’autre. Intrication de deux sens : plaisir et envie. Cette Schaulust est partout, elle définit notre civilisation du voir. L’investissement de ce voir, de cette voyure, comme dit Lacan, c’est ce qu’on attend de ceux que nous payons pour donner à voir (dans les arts plastiques, le cinéma…), notamment dans la photographie où nous sommes dans la monstration de l’importance de la voyure pour notre civilisation. Encore davantage depuis l’avènement des Smartphones et de leurs perfectionnements technologiques incessants où chacun de nous peut désormais s’improviser photographe. Il suffit d’observer la majorité des gens qui prennent des photos tous azimuts et qui ne voient plus les choses dans le hic et nunc mais seulement au moment où ils regardent les photos, par écran interposé.
Venons-en maintenant à la clinique du voyeurisme. Le voyeur est celui qui essaie de voir les choses cachées, il cherche à voir la perfection et il est probable qu’il ne sache rien de ce qu’il veut voir. Le scénario voyeuriste est en quelque sorte le degré zéro du scénario pervers où se déroulent plusieurs temps.
1/ Le premier temps, c’est le voir sans être vu. La pulsion voyeuriste est si puissante qu’elle amène quelqu’un à consacrer un temps énorme à la préparation, au repérage des lieux et des endroits propices (WC publics, bistrots, piscines, restaurants, aires d’autoroute etc.), à dresser des plans de lieux publics, finalement partout là où « vous posez le froc ».
2/ Le deuxième temps, il s’agit de la possibilité de surprendre l’autre. Là, la jouissance du voyeur atteint son maximum. L’élément pervers apparaît en ceci qu’il s’agit de surprendre quelqu’un au moment où il se sert de ses orifices. C’est-à-dire appliquer le regard à la jouissance de l’autre de façon à être présent dans cette jouissance. Par le regard, il est présent dans la scène, mais pourtant, il voudrait encore y être autrement que sous forme de regard, et c’est là qu’apparaît le troisième temps qui est le plus méconnu.
3/ Le troisième temps, le plus important, c’est le souhait d’être surpris lui-même. C’est le souhait pour le voyeur d’être surpris au moment de l’acte voyeuriste. L’espoir au cœur du voyeur est toujours vif de se faire surprendre.
Avec tout son humour Lucien Israël interprète ce scénario – cela vaut vraiment la peine que vous alliez lire le texte – et en revient au photographe. Pour ce dernier, il s’agit avant tout de transformer la vie en image. Regarder à travers un trou, c’est se mettre à la place de la chambre noire. C’est se situer là où l’image viendrait s’inscrire sur une plaque sensible ou un capteur. C’est pour cela qu’il a situé le voyeur dans l’appareil photo.
Nous avons là un personnage regardant à travers un trou et un personnage dans un appareil photo regardant un objet. Ici l’objet n’a aucune espèce d’importance parce qu’il est parfaitement interchangeable. Mais ce qui est important, c’est le bonhomme dans toutes sortes de positions, penché en avant et les fesses tendues vers l’arrière. Être surpris par
l’arrière, c’est là que se noue la jouissance du voyeur, vient à prendre une signification particulière. Ce qu’il veut, c’est être sodomisé. Et du coup, il occupera une place qui semblait manquer, une place qu’il recherchait dans ces choses à voir, une place de femme. Le voyeur devient femme et du coup il reconstitue, avec l’homme qui le prend par derrière, cette scène primitive à la recherche de laquelle inconsciemment il était lancé. En même temps, il gagne sur tous les tableaux. Parce que s’il devient femme, lui, voyeur homme, s’il devient femme d’être possédé par un homme, il supprime la redoutable différence des sexes et crée cette scène primitive qui a déjà été évoquée comme objet de la recherche de l’homosexuel qui lui, ou les couples homosexuels, qui eux recherchaient cette néo-scène primitive dans le souhait d’avoir un enfant. C’est là, la réalisation d’un fantasme commun qui est le fantasme de l’unisexualité. Nous en arrivons ainsi à cette signification qui justifie à elle seule toute la complication de l’appareillage pervers, à savoir la constitution d’une néo-scène primitive qui a cette caractéristique de ne pas être marquée par la menace de castration, une scène primitive, unisexe, où on ne risque pas d’y laisser des plumes.
Le désespoir du pervers entraîne la haine de cette nature qui a créé deux sexes. Pour en revenir à Sade, haine qui l’a amené à demander à ce que son nom soit effacé. Il a ainsi fait inscrire cette épitaphe sur sa tombe : « Je me flatte que mon nom disparaisse de la mémoire des hommes. » Il ne voulait rien devoir à une telle nature qui impose pour la reproduction de passer par le monstre, c’est-à-dire par la femme7.
1 P. Jamet, Le nœud de l’inconscient, Toulouse, Arcanes-érès, 2006, p. 180.
3 J.-R. Freymann, Amour et Transfert, Toulouse, Arcanes-érès, 2020, p. 69.
4 J.-M. Jadin, La structure inconsciente de l’angoisse, Toulouse, Arcanes-érès, 2017, p. 107.
5 J.-P. Lebrun, La perversion ordinaire, Paris, Denoël, 2007, p. 80.
6 L. Israël, Le désir à l’œil, Séminaire 1975-1976, Strasbourg, Arcanes, 1992, p. 159. Nouv. éd. Arcanes-érès, coll. « Hypothèses », 2007.
7 L. Israël, La jouissance de l’hystérique, Séminaire 1974, Strasbourg, Arcanes, 1996, p. 217.