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La connaissance paranoïaque - Ses rapports au savoir scientifique

par Nicolas JANEL, 6 juin 2018

Intervention de Nicolas Janel lors de la formation APERTURA "Approche psychanalytique des nouveaux diagnostics" qui a eu lieu le 6 Juin 2018.

En programmant ce thème, il y a environ un an maintenant, l’idée était pour moi de ré-introduire une certaine ouverture par rapport à ce que je constatais dans mon cabinet : un afflux de patients se présentant avec de nouvelles étiquettes diagnostiques. Par exemple, des patients étant en « burn-out », en réaction à une certaine surcharge au travail. Certains se disaient plutôt, au contraire, en « bore-out ». Cette fois-ci en raison d’un certain ennui au travail, souvent dans un contexte de mise au placard, occasionnant un certain désœuvrement. D’autres patients se présentaient comme « bipolaires », en raison de variations de leur humeur attribuées souvent à une cause génétique. Enfin, dernier exemple d’étiquette rencontrée fréquemment : « le syndrome de stress post-traumatique ». Dans ce cas les patients se présentaient comme ayant subi un choc qu’ils n’arrivaient pas à dépasser mais qui se traiterait, selon certains médias, par bêtabloquants ou par amphétamines...

Il s’agit d’étiquettes diagnostiques qui viennent d’un certain discours courant qui dépasse même le DSM. Comme on l’avait évoqué lors de la dernière journée de formation APERTURA, le discours courant apporte un bain à partir duquel les gens ont tout intérêt à se positionner. Or, à chaque fois ici, la cause des maux, comme la guérison, est attribuée à une cause extérieure. Cela fait partie de ce bain-là. Ce qui anesthésie d’autant plus les individus qui y baignent. Car cela dénie notre part d’implication et notre part de souveraineté dans ce qui nous arrive. Cette aliénation du sujet dans une étiquette diagnostique figée exclut toute possibilité de mobilisation psychique vers ce qui serait justement la guérison.

Or, et là je reprends l’argument de cette journée, « Sigmund Freud avait apporté une approche radicalement différente, en considérant le symptôme, non plus comme le signe d’une maladie à éradiquer, mais comme l’expression d’un conflit inconscient venant dire quelque chose d’un sujet.

Poursuivant, Jacques Lacan avait d’abord repéré dans le symptôme un désir de reconnaissance refoulé. Plus tardivement, il avait articulé le symptôme, en tant qu’effet de structure, aux trois registres que sont le réel, le symbolique et l’imaginaire. »

Une approche analytique actualisée, au « goût du jour » si je puis dire, c'est-à-dire en confrontation avec les nouvelles étiquettes apportées par les patients eux-mêmes dans notre pratiques : « burn-out », « bore-out », « PTSD», « bipolaires », « TDHA », « précoce intellectuel », « borderline » etc. me semblait alors essentielle. C’est la question de l’argumentaire de cette journée : « comment restituer à l’être parlant une place pour sa singularité ? » J’espère qu’on parviendra à y répondre tout au long de cette journée.

Pour cela, il y a quelque chose que j’ai voulu creusé. Je l’avais déjà un peu étudié lors de ma thèse de psychiatrie. Dans celle-ci, j’avais essayé de trouver quelques places possibles pour la psychanalyse, aujourd’hui en psychiatrie. Il y avait avant tout une place dans la pratique, mais concernant l’épistémologie, concernant le savoir scientifique, j’avais relevé un apport de la psychanalyse qui me semble aujourd’hui majeur. Il s’agit de l’apport de Lacan concernant l’accès de l’humain à la connaissance, c’est- à-dire ce qui, à mon sens, est à la base de l’épistémologie, ce qui sous-tend le savoir scientifique, ce qui en détermine sa constitution. Lacan montre comment cela se produit chez chacun, à partir de la constitution de notre propre image. Je vais le détailler à partir de son texte sur le stade du miroir, en faisant aussi quelques références au schéma optique, mais je vous donne tout de suite une citation du séminaire X sur l’angoisse : « La dimension du sujet supposé transparent dans son propre acte de connaissance ne commence qu’à partir de l’appréhension de son corps, qu’il essaye de cerner lors du stade du miroir, à savoir l’image du corps propre, pour autant que, devant elle, le sujet a le sentiment jubilatoire d’être en effet devant un objet qui le rend, lui sujet, a lui-même transparent. L’extension à toute espèce de connaissance de cette illusion de la conscience est motivée par ceci, que l’objet de la connaissance est construit, modelé, à l’image du rapport à l’image spéculaire2. » Cela conditionne chez l’humain une modalité de connaissance que Lacan qualifie de paranoïaque : La connaissance paranoïaque ! Je crois que Lacan a apporté avec ça quelque chose d’énorme, permettant de comprendre pourquoi le savoir cherche toujours à s’unifier dans une pleine connaissance, unitaire et figée, qui concernerait uniquement le réel. C’est exactement comme cela que se constitue notre image spéculaire, ce qu’illustre le stade du miroir. Je m’explique. Chez Lacan3, le stade du miroir correspond à cette expérience qui structure chez l’enfant l’appréhension de son propre corps, à travers un miroir et par identification de la part d’un Autre, un de ses parents par exemple. Il s’agit d’un moment de reconnaissance, témoignée par une grande jubilation chez l’enfant, face à son image reflétée sur le miroir. L’enfant reçoit par là une forme unitaire, une unité de son corps, alors que du point de vue de sa maturation physiologique, il n’a pas encore une maîtrise sur la coordination motrice.

En effet, l’être humain naît immature, dans un état de dépendance, d’impuissance motrice et posturale, d’incoordination des fonctions, de discordance des pulsions. Louis Bolk parle de néoténie pour qualifier cet aspect d’immaturité à la naissance.

L’enfant est alors sans capacité aucune de concevoir son corps comme « un », c’est-à- dire comme une unité. Cette unification passera alors, de manière anticipée, par l’image reflétée sur le miroir. L’enfant anticipe ainsi une unité corporelle dont il n’a pas encore les moyens physiologiques de maîtriser.

Dans ce processus, c’est par un Autre, sa mère par exemple, que l’enfant est identifié. C'est-à-dire qu’il ne suffit pas que l’enfant se voit dans le miroir, il faut aussi qu’il se retourne vers sa mère qui est présente à côté de lui, et il faut que celle-ci lui confirme que l’image reflétée dans le miroir, qui est devant eux, « c’est bien lui » ! Elle l’identifie.

De dire que l’image reflétée dans le miroir, « c’est lui », l’enfant – vous entendez tout de suite le leurre constitutionnel dans lequel on est tous pris. Car il ne s’agit que d’une image, inversée en plus ! Je vous renvoie au tableau de Magritte intitulé La trahison des images4. Cette peinture représente une pipe, accompagnée de la légende suivante : « Ceci n’est pas une pipe. » Cette peinture illustre bien le leurre que produit la confusion entre l’image et l’objet lui-même. Car il ne s’agit aucunement de l’objet. Magritte précise qu’effectivement, ça ne reste qu’une image de pipe qu’on ne peut ni bourrer, ni fumer, comme on le ferait avec une vraie pipe !

Il y a donc un premier leurre avec la prise dans l’image du stade du miroir. C’est même pire qu’avec la pipe, puisque pour le corps, c’est sur un fond réel morcelé qu’une image inversée est assumée comme totalité. Et cela se fait sur un mode anticipatoire. Ce caractère anticipatoire comporte un mouvement de décalage, à la fois temporel et spatial, entre l’impuissance réelle du corps comme corps morcelé, et son anticipation comme totalité virtuelle dans l’image.

Et ce n’est pas tout. La dialectique de l’identification spéculaire ne s’achève pas là. Car ce leurre, ce reflet identifié comme étant l’enfant, l’Autre l’identifie en le parlant. L’image réfléchie va être ainsi arbitrairement authentifiée à partir du désir inconscient de l’Autre et grâce à la saisie langagière qui y sera articulée. Ainsi, l’Autre représentera l’instance symbolique des mots, des signifiants. C’est ce que représente le miroir plan du schéma optique que je ne détaille pas.

Il y a donc aussi le mur du langage qui s’édifie en travers du réel. Au-delà du leurre de l’imaginaire que j’ai décrit précédemment, il y a donc aussi celui des symboles, des signifiants.

Dans l’appréhension de son corps, il y a donc au moins deux biais pour l’humain : un biais imaginaire lié à l’image réel ; et un biais symbolique, lié à la saisie langagière de l’image par l’Autre qui identifie l’enfant. Par rapport au réel, l’image spéculaire est comme une illusion au second degré qui fixe l’enfant dans un aspect instantané de l’image. Le moi est une illusion au carré de réel5.

L’importance de tout cela par rapport à la connaissance, et par rapport à la constitution du savoir sur le monde, c’est que cette image spéculaire donne le modèle selon lequel le sujet va identifier dans la réalité tous les objets. Lacan qualifie pour cette raison l’expérience du stade du miroir de « temps essentiel de l’acte d’intelligence6 ». L’unité, la permanence des objets, trouve dans l’identification de la forme spéculaire leur forme première et typique. Tout le registre de la reconnaissance, tout ce que nous pouvons connaître, est fondamentalement articulé à cette image. C’est autour de l’ombre de notre propre moi que se structureront tous les objets de notre monde. Ils auront tous un caractère fondamentalement anthropomorphique, « égomorphique » nous dit même Stéphane Thibierge7.

Autrement dit, la connaissance du monde se superpose à la forme où le moi reçoit la constitution de ses objets sur le modèle de la sienne propre. C’est cette forme qui détermine les conditions les plus générales du registre de la connaissance, à savoir tout ce qui se présente au sujet de l’ordre du sensible en général, auquel il adhère, c’est-à-dire à partir de quoi il reçoit un sens, et que ce sens s’intègre d’emblée et sans bruit dans son expérience.

Pour le dire encore autrement, l’image spéculaire qui nous aliène est le seuil de notre appréhension du monde. C’est par cette première forme, notre forme corporelle, que notre monde prend forme. Toute connaissance des choses passera alors par cet aspect instantané de l’image. Comme déjà mentionné, c’est ce que Lacan qualifie de connaissance paranoïaque. « Paranoïaque », car la constitution de cette identité rigide et aliénante, par laquelle nous somme identifiés par l’Autre, possède d’emblée une dimension intrusive et menaçante pour l’humain. Charles Melman8 nous dit : « L’enfant rencontre son image dans le miroir avec ce mouvement qui consisterait à le mettre sous le signe du « c’est ça ! ». À ce qui pouvait, entre autres l’interroger, comme désir énigmatique de la mère, un premier élément de réponse lui serait fourni dans le miroir sous les traits du « le voilà ! c’est ça ! ». Or il semblerait que la rencontre du « c’est ça ! » (…) ne puisse qu’entraîner un phénomène de stase, d’arrêt, de clôture, dans le jeu des signifiants, puisque, si ce jeu des signifiants pouvait présenter quelque énigme, il a trouvé là, dans le miroir, sa réponse. Ce qui restait énigmatique comme signification est là soudainement résolu : « C’est ça ! » Voilà ! Donc du même coup, cette dimension paranoïaque prend effet de tout ce qui est identifié comme étant la mise en évidence de ce qui serait enfin la vraie cause : c’est ça, je sais que c’est ça ! »....

Je sais que c’est tel diagnostic, je sais que c’est tel neurotransmetteur, je sais que c’est tel gène, telle altération… C’est ça puisque je le vois sur l’IRM ! Et donc ce que je me permets de repérer comme moment de clôture, de fermeture, d’arrêt : eh bien, je m’arrête là ! Je ne veux plus entendre autre chose.

La connaissance est figée dans le registre de l’unité, de la complétude, où la question du manque est scotomisée.

Cela serait à la base du scientisme qui correspond justement en une croyance où « la science décrirait "vraiment" le monde tel qu’il est » ! Il s’agit là d’une vision du monde, selon laquelle la science expérimentale aurait priorité absolue par rapport aux autres références, qu’elles soient traditionnelles, qu’elles relèvent du vécu, des coutumes ou des religions... Il n’y a là pas de place pour l’« orthodoxa », c'est-à-dire pour « l’opinion vrai » dont parlait Lacan et sur laquelle je reviendrai tout à l’heure. Le scientisme organise scientifiquement l’humanité, avec une confiance totale dans l’application des principes et méthodes de la science moderne dans tous les domaines.

Avec son article sur le stade du miroir, Lacan balaie en quelques phrases tout ça. Je le cite : « L’expérience psychanalytique relativise cette conception du moi comme centré sur le système perception-conscience, comme organisé par le "principe de réalité" où se formule le préjugé scientiste le plus contraire à la dialectique de la connaissance, pour nous indiquer de partir de la fonction de méconnaissance qui le caractérise. »

Plutôt que de « connaissance paranoïaque », on peut même parler d’une « mé- connaissance paranoïaque », qui serait à la base de tout pré-jugé scientiste. Le « mé » de mé- connaissance venant bien entendu reprendre le moi du stade du miroir.

Aussi, il est à noter au passage, qu’en dénonçant le système perception-conscience, Lacan s’oppose « à toute philosophie issue directement du cogito. » L’expérience du stade du miroir contredit la fameuse formule « je pense donc je suis » à partir de laquelle Descartes a tenté de refonder toute la connaissance.

En conclusion, on peut retenir qu’avec le stade du miroir, Lacan permet de saisir pourquoi le savoir vise un absolu qui serait ce moment où la totalité du discours scientifique se fermerait sur elle-même, dans une non-contradiction parfaite, comme si ce discours était un réel sans contradiction. Il ne s’agit en fait que d’une illusion de réel au carré, se construisant à la manière de l’identification spéculaire. Concernant l’étude de l’humain, on croit qu’il n’y a que du réel, qu’on approcherait sans contradiction. On oublie les registres imaginaire et symbolique, en restant pourtant englué en plein dedans. On les dénie, en ignorant qu’ils sont aussi constituants pour l’humain. Concevoir un savoir unitaire sur l’humain est un leurre. Ce leurre provient de notre manière de nous être constitués, à partir de l’unification de notre image.

La cure analytique témoigne qu’à l’échelle individuelle, il est possible de dépasser cela. La forme pleine du moi, où le manque est scotomisé, garde des failles propices à la relance symbolique.

Pour le symbolique, le piège réside ensuite dans un « au-delà du principe de plaisir ». Autrement dit, il y a également un risque de fixation pour le symbolique : un risque de prise dans la compulsion de répétition. La compulsion de répétition qui est inhérente à la pulsion de mort, et qui viendrait boucler le symbolique sur lui-même, dans la répétition d’un savoir lié par une cohérence formelle, précisément !

Les formes de liaisons propres au scientisme, comme à l’épistémè, correspondent justement à un savoir lié par une cohérence formelle. Or, l’épistémè, le savoir de la science, ne peut pas recouvrir toute expérience humaine. Si une partie de l’expérience humaine est recouverte par un savoir caractérisé par des connexions liées, stables, fixes, ça ne suffit pas pour appréhender la vérité de l’inconscient. On ne peut se suffire de coller la vérité au savoir. Une faille est donc aussi à préserver dans le savoir, toujours en se méfiant d’entrer dans un état d’attente d’une totalisation future. S’interroger sur une totalisation future du savoir nous ferait retomber dans la question d’une pleine cohérence formelle.

C’est en particulier le grand piège des nosographies. La présentation du DSM me semble fonctionner exactement comme cela. Même si cette classification se dédouane de toute recherche de causalité, en apparaissant bien construite, scientifique dans ces aspects, elle décrit des comportements comme s’il s’agissait d’un réel. À la manière du moi, il s’agit en fait d’un leurre qui dénie les autres registres, pourtant constitutifs du « parlêtre », que sont l’imaginaire et le symbolique.

Il est donc important de repérer ce leurre pour éviter à nos patients de s’y fixer. Le terrain de l’orthodoxa, qu’on traduit par « l’opinion vraie » et que Lacan reprend dans le séminaire II, à partir du Menon de Platon, maintient quant à elle la question de la faille. Dans le Ménon, Socrate démontre que l’opinion vraie peut être un guide aussi bien fiable que la science, concernant les actions humaines. La différence entre les deux, c’est que l’opinion vraie est déliée et instable, elle est en deçà du savoir ; elle peut le précéder, mais elle ne coïncide pas avec le savoir.

L’opinion vraie se différencie du savoir qui, lui, est coupé de sa vérité naissante. Plus nous en savons, plus les risques sont grands de retomber dans un savoir qui méconnaîtrait son propre sens, qui serait dénoué de la vérité naissante de la parole et de ses effets dans le lien social.

L’othodoxa sépare le plan de la vérité du plan du savoir. Elle concerne davantage l’expérience humaine dans ses rapports avec l’acte où la vérité est créatrice. Son raisonnement suit d’autres façons de procéder : par hypothèses, elle tient compte de la particularité et de l’existence. Elle concerne le champ que le politicien ne peut ignorer, étant lui-même toujours confronté à l’acte. Le plan de l’orthodoxa est celui auquel le psychanalyste doit non seulement s’intéresser mais aussi bien sur lequel s’entraîner. Il est celui qui coïncide le plus avec la pratique psychanalytique. Ce qui ne veut pas dire que le plan du savoir lui est complètement étranger, mais il doit savoir que ce n’est pas la dimension dans laquelle il opère : « Tout ce qu’on vous enseigne sous une forme plus ou moins pré-digérée dans les prétendus instituts de psychanalyse , stade sadique, anal, etc., tous ça est bien entendu fort utile, surtout à des gens qui ne sont pas analystes. Il serait stupide qu’un psychanalyste les néglige systématiquement, mais il faut qu’il sache que ce n’est pas la dimension dans laquelle il opère. Il doit se former, s’assoupir dans un autre domaine que celui où se sédimente, où se dépose ce qui dans son expérience se forme peu à peu de savoir9 ».

Ainsi, dans notre pratique, nous sommes davantage concernés par le savoir inconscient qui est un savoir qui reste noué à la parole du sujet. Le sujet y accède par son dire lors d’un échange symbolique avec un (A)utre, en prenant la responsabilité des actes qu’il est amené à poser et qui vont faire événement après coup dans son existence.

  1. Intervention APERTURA 06/06/2018
  2. J. Lacan, Le séminaire livre X (1962-1963), L’angoisse, Paris, Le Seuil, 2004.
  3. J. Lacan, « Le stade du miroir comme formateur de la fonction du Je, telle qu’elle nous est révélée dans l’expérience psychanalytique (1949) », Communication faite au XVIe Congrès international de psychanalyse, à Zurich, le 17 juillet 1949, dans Ecrits, Seuil, 1999 (1966).
  4. R. Magritte, La Trahison des images, 1928–1929, huile sur toile, 59 × 65; musée d’art du comté de Los Angeles, à voir aussi au musée d’art moderne de Bruxelles.
  5. J.-M. Jadin, La structure inconsciente de l’angoisse, Toulouse, Arcanes-érès, 2017, p.62-68.
  6. J. Lacan, « Le stade du miroir comme formateur de la fonction du Je, telle qu’elle nous est révélée dans l’expérience psychanalytique (1949) », Écrits, op. cit.
  7. S. Thieber, L’image et le double. et L’identification spéculaire.
  8. C. Melman, Les Paranoïas, érès, coll. « Poche-Psychanalyse », 2014.
  9. J. Lacan, Le Séminaire, Livre II (1954-1955), Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique psychanalytique, Paris, Le Seuil, 1978, p. 30.

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