La Lettre #8 – Mai 2022

Sommaire
-
Quand l’Histoire rejoint « l'historial » personnel
par Jean-Richard FREYMANN
Éditorial -
Une histoire pour ne plus se contenter de survivre
par Guillaume RIEDLIN
Éditorial
Quand l’Histoire rejoint « l'historial » personnel
par Jean-Richard FREYMANN
Mai 2022
1. Confidence
Autant la poussée pulsionnelle et le passé – somme toute récent – me poussent à rouvrir les vannes de l’inconscient hypnotique, je ne me vois pas encore dans la relecture, en particulier, de Frères humains[1]…
À celui qui « comate » et a la chance de se réveiller, il (c’est moi) repère sans autre forme de procès la différenciation entre la fraternité si proche et les pulsions agressives qui ne disent pas les mots, mais les signifient.
Pour l’instant je suis au temps de la synchronie et de la redécouverte, et je ne me retourne pas.
Une histoire pour ne plus se contenter de survivre
par Guillaume RIEDLIN
mai 2022
À ne pas être sourd s’entend l’angoisse qui chauffe notre monde. Cette angoisse est le signe palpable de ce qui traverse chacun et tout le monde à la fois. S’y mélangent l’incertitude, l’insécurité sociale, l’insécurité médicale, la pandémie, la guerre, les élections et ses non-choix. Quelque chose s’impose à nous, nous étouffe, et le parlêtre quand il est livré à lui-même affleure au discours à la limite de lui-même.
Pour s’y retrouver il est possible de considérer le triptyque qui nous organise, chacun de nous : Corps-Moi-Sujet, c’est-à-dire, notre chair et la conscience qu’elle constitue une unité, le corps, notre histoire comme mythe individuel, le moi, et enfin le sujet de notre discours comme parlêtre, le sujet donc, et il apparaît que le parlêtre serait en quête de la limite de lui-même, de son corps, de son histoire.