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La Lettre #11 – Septembre 2022

La Lettre Septembre 2022

Sommaire

  • Lecture libre de Mahmoud ou la montée des eaux[1], d’Antoine Wauters,
    par  Frédérique RIEDLIN
    Cabinet de lecture
  • Écho à « Variations sur l'inspiration »
    par  Marie-France SCHAEFER
    Billet d'où ?
Cabinet de lecture

Lecture libre de Mahmoud ou la montée des eaux[1], d’Antoine Wauters,

par Frédérique RIEDLIN

septembre 2022

« La douceur allège la peau, disparaît dans la texture même des choses, de la lumière, du toucher, de l’eau. Elle règne en nous par de minuscules brisures de temps, donne de l’espace, enlève leur poids aux ombres. »[2]

C’est souvent la surprise qui laisse les marques les plus profondes. Que ce soit la marque au fer rouge du traumatisme. Ou la marque inattendue d’une lecture, tout à coup, qui vient introduire un nouveau monde, une voix nouvelle dans le familier intérieur. Un de ces livres que l’on a choisi distraitement, dans les errances un peu vagues en librairie au seuil de l’été – tout ce que l’on pas vu passer cette année, en quête si possible de quelque chose de léger, qui vienne trouer de fraîcheur le plomb caniculaire, trouer le plein de vide propre à cette époque pourtant serrée de près par la guerre et la catastrophe. Et si possible alors, relever un peu l’insistance du motif des violences, à nombreux endroits de ma pratique, sans s’endormir sur le pire, sinon à prendre les armes, du moins à produire, « (se) donner des armes », et ce que cela signifie et lesquelles, n’est-ce pas une question qui nous engage comme citoyens, mais aussi comme analystes, et comment ?

Billet d'où ?

Écho à « Variations sur l'inspiration »

par Marie-France SCHAEFER

août 2022

Elle pose des questions qui me parlent :
Pourquoi ne me suffit-il pas de ressentir que je suis vivante. Pourquoi la nécessité d’en écrire quelque chose ?
Et
Pourquoi certains écrits d’il y a mille ou deux cents ans nous touchent encore. Ils recèlent des fragments de ce que vivre et penser donnent à dire à l’humain ?

Écrire, c’est matérialiser par des traces sur un support : du papier, un écran ou un objet ce qui se déroule, ce que j’ai vécu, ce qui se dit dans ma tête.
J’écris ce que j’ai fait dans ma tête de la réalité dans laquelle j’étais prise, après coup.

 

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